A un moment des kabbalistes déguisés en ouvriers noirs ont inscrit le nom de Dieu sous ma fenêtre.
A un autre moment, je lisais pour la troisième fois le catalogue des ouvrages remarquables de la rentrée littéraire, établi par quelqu'un qu'on paye, lui, pour les lire.
A un autre moment plein d'espoir, j'appuyais sur F5. Mais non.
Le Samedi 22, au bord d'un étang, je me suis encore découvert un cousin, qui, comme le font les cousins, a proposé qu'on se revoie. A sa manière de cousin, il a émis l'idée que "ce serait sympa", avant d'ajouter "Par exemple, à la Saint-Hubert ? Vous faites quoi à la Saint-Hubert ?", se distinguant par là de tous les autres cousins avec lesquels j'ai pu m'entretenir au bord de cet étang.
"Papa,c'est froid" ai-je entendu le 23 en ouvrant les yeux, alors que je me réveillais dans l'urine de mon fils.
Si on s'interroge sur le moment où j'errais avec un grand morceau de carton-plume noir sous le bras, qu'on sache que j'avais prévu d'écrire sur le blog en rentrant de la papeterie, mais que j'avais oublié mes clefs, et donc errais.
A 5h30 du matin, le 19, j'avais une paix royale.
Au cinéma, vers les deux tiers du film, j'ai pensé que c'était toujours exactement la même histoire, putain, à chaque fois, dans tous les films. merde.
A Foix, dans une salle à manger d'un vert indescriptible, ma première truite aux amandes en vrai. (jusqu'alors je n'en avais qu'une connaissance livresque)
Le 1er octobre je me suis avisé qu'il était trop tard pour avoir publié un texte en septembre sur le blog.