Lire six minutes par jour améliore la santé ? pas sur !

Entourés d’écrans noirs, tactiles ou géants, on n’en oublie parfois d’ouvrir un livre et de respirer la bonne odeur qui s’en dégage. Pourtant, se plonger dans la lecture d’un ouvrage renforcerait nos capacités mentales et réduirait le stress de 68%. Une étude publiée en 2009 par l’Université du Sussex (Royaume-Uni) affirme même que la lecture est le moyen le plus efficace de combattre ce fléau, devant la drogue, un bon vieil orgasme ou même une boisson chaude. Le miracle ? Il suffirait d’à peine six minutes de lecture pour ralentir le rythme cardiaque et apaiser les tensions dans les muscles. 




Évidemment, la question de ce qu'il est possible de lire à raison de 6 minutes par jour reste non-résolue à ce jour. Interrogé sur le sujet, un formateur en design thinking de l'université Paris Dauphine, qui s’astreint à cet épuisant exercice depuis maintenant un an, s'avoue déçu :

J'ai commencé par les mémoires d'Outre-Tombe, mais franchement j'en voyais pas le bout. Alors je suis passé sur quelque chose de plus actuel, de plus punchy. Ca m'a pris environ huit mois pour finir Révolution de Emmanuel Macron. Forcément, comme je m'arrête au bout de six minutes, je n'ai pas le temps de lire grand chose, du coup je ne retiens pas ce que j'ai lu et je suis obligé de relire dix fois le même passage. C'est épuisant.
 Une étude menée en parallèle prouverait en outre que lire six minutes par jour, non seulement ne ralentit pas significativement la marche inexorable du temps avec son cortège de désillusions, mais ne rend pas non plus moins con, ni même plus cultivé. En revanche, le mouvement oculaire régulier que nécessite la lecture permettrait une meilleure régulation de l'activité cérébrale et augmenterait donc de manière significative la durée de vie des individus, qui rappelons-le, seront donc, en moyenne et toute chose égale par ailleurs, toujours aussi cons, mais pendant plus longtemps.




Bien sur, dans l'absolu, lire apprend des choses, mais il faudrait exposer les sujets à des doses de connaissances massives et beaucoup plus concentrées que 6 minutes d'Agnès Martin Lugand par jour.

Interrogée sur son incapacité à lutter contre le cancer, l'intolérance et la monté des extrêmes, Anna Gavalda n'a pas souhaité s'exprimer.

Néanmoins et quoi qu'il soit difficile de conclure à un effet positif de la lecture, nous ne saurions trop vous conseiller de lui faire une place dans votre emploi du temps, comme dans l'exemple ci-dessous (colonne de gauche, par contre)